Marie Cuvelier

Nous avons tous vécu des événements marquants, perturbants, voire traumatisants. La perception d’un événement comme traumatique est propre à chaque individu. Cela dépend des ressources personnelles, du soutien social disponible, du contexte dans lequel l'événement se produit, ainsi que l'histoire personnelle et les expériences antérieures. ​Ainsi, ce qui peut être vécu comme un traumatisme par une personne peut ne pas avoir le même impact sur une autre.

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Il s’agit dans tous les cas d’une expérience vécue qui dépasse notre capacité à y faire face, provoquant des réactions émotionnelles et psychologiques intenses.

 

Ces réactions peuvent s’installer dans le temps car un traumatisme empêche l’intégration des informations liées à cet événement dans la mémoire à long terme. Ainsi, nous continuons de réagir comme si l’événement n’était pas terminé.

 

La simple évocation de ce type d'expérience peut raviver des sensations physiques intenses, illustrant comment le corps semble figé dans le passé, ancré au moment de la douleur. Cette incapacité à se libérer des répercussions émotionnelles et corporelles du traumatisme souligne l'importance d'un processus thérapeutique pour faciliter l'intégration et la guérison.

Nous sommes d'ailleurs souvent capables de nous dire que l’événement est terminé et qu’il n’y a pas de raison de continuer de réagir de façon "inadaptée" ... ! Mais même si la partie rationnelle du cerveau sait que tout cela est derrière lui, c’est comme s’il revivait cet événement traumatisant dans le présent. 

 

Pour se libérer de ce mécanisme et reprendre le cours de sa vie, des thérapies ont été développées et fondées scientifiquement, comme celles que je vous propose.